Ordre
du jour du CS du 13/01/2003
rappel des précédentes
recommandations du CS (27/09/2001)
Présentations power point lors du CS:
CiGri :
- Méthodes
de Monte Carlo pour la Physique (Alain Pasturel, LP2MC)
CIMENT :
- PhyNum : Nano-mécanique
d'un plan atomique de graphite en présence d'oxygène (Philippe Peyla, LP2MC)
Recommandations du
Conseil Scientifique
Rapport
d'activité
CIMENT
Calcul Intensif, Modélisation,
Expérimentation Numérique et
Technologique
Actualisation du projet – Juin 2002
Laurent Desbat
Chargé de Mission pour le Calcul
Scientifique
Université Joseph Fourier
Grenoble.
TIMC-IMAG, UMR CNRS 5525,
IAB, Faculté de Médecine, UJF
38706 La Tronche
04 76 54 96 00
Laurent.Desbat@imag.fr
- Introduction
Le projet CIMENT regroupe les Universités scientifiques
grenobloises, l’Institut National Polytechnique de Grenoble, l’Institut
National de Recherche en Informatique et en Automatique,
l’Université Joseph Fourier, en particulier l’institut
d’Informatique et de Mathématiques Appliquées de Grenoble
et l’Observatoire de Grenoble. Son objectif est de favoriser
l’accès aux moyens de calcul pour la modélisation
numérique des phénomènes mathématiques,
physiques, chimiques ou biologiques. Bien entendu, cet accès
concerne en premier lieu les centres
de calcul nationaux :
- Notre participation et notre soutien au partenariat
régional avec le CEA nous donne un accès au centre de
calcul du CEA civil.
- Les laboratoires ont recours aux centres de calcul nationaux
(IDRIS, CINES).
Cependant,
- afin de décharger les centres de calcul nationaux de la
mise au point des alogorithmes parallèles ou exploitant finement
les architectures superscalaires ou vectorielles,
- afin de maintenir le développement d’une expertise locale
du calcul intensif,
- afin d’encourager les échanges entre les
spécialistes de l’informatique distribuée et les
utilisateurs dont les projets
de recherche dépendent de moyens de calcul intensifs,
- afin de diffuser les techniques de modélisation et du
calcul intensif au sein des communautés qui n’y sont pas
familiarisées alors que leurs problèmatiques
scientifiques s’ouvrent maintenant
largement vers le calcul numérique intensif (c’est
particulièrement le cas dans le domaine des sciences du vivant,
biologie, génétique, santé),
nous avons développé des plates formes
méso-informatiques pour la modélisation scientifique,
l'expérimentation numérique et technologique. Il s’agit
des projets de plates-formes
- SCCIOG (Service
Commun de Calcul Intensif de l’Observatoire de Grenoble), responsable
scientifique : Pierre Valiron et responsable technique :
Françoise Roch
- MIRAGE (Méso-Informatique
Répartie pour des Applications en Géophysique et en
Environnement), responsable scientifique : Eric Blayo et
responsable technique : Laurence Viry
- CECIC (Centre
d’Expérimentation pour le Calcul Intensif en Chimie),
responsable scientifique : Serge Perez et responsable technique :
Pierre Vatton
- BioIMAGe
(Biologie Informatique, Imagerie, Modélisation et Analyse
Génétique), responsable scientifique : Laurent
Desbat et responsable technique : Guy Bourrel
- Grappe de 200PC
de la communauté de l'informatique et du parallélisme,
responsable scientifique : Denis Trystram et responsable technique :
Philippe Augerat.
- PhyNum (Physique
Numérique), responsable scientifique : Alain Pasturel et
responsable
technique : Françoise Berthoud.
En effet, des regroupements de laboratoires ont démontré
que des projets de calcul intensif, basés sur des
matériels de type intermédiaire entre les machines des
centres nationaux et les
petits équipements des laboratoires, pouvaient très
efficacement répondre à des besoins de calcul. Le SCCIOG
et
la plate forme MIRAGE en sont de parfaits exemples. La
modélisation et le calcul intensif induisent de nombreuses
collaborations entre biologistes, chimistes, mathématiciens,
médecins, numériciens, physiciens. L'Atelier de
Modélisation, séminaire trimestriel organisé par
Philippe Peyla de l'Institut de la Matière Condensé
illustre bien l'intérêt de regrouper mathématiciens
et physiciens autour des problèmes de modélisation et de
simulation numérique. L'essor des bases de données et des
opérations complexes qu'elles effectuent, de la
modélisation et du calcul en biologie et médecine,
implique le recours à des moyens de calcul puissants. De plus,
la
mise en commun de compétences et leur coordination permet des
économies d’échelle et contribue à une meilleure
cohérence et
performance globale. Nous citons par exemple le CRIP (Centre de
Ressources
Informatiques et de Proximité) de l'UJF dirigé par
Jacques
Eudes et la structure RMI (Réseau et Moyens Informatiques) de
l’IMAG
dirigé Pierre Laforgue.
Pour toutes ces raisons, nous avons demandé depuis le
printemps 1998 aux utilisateurs de nos universités d’exprimer
leurs besoins en matière de calcul et d’élaborer des
projets associés. Cette enquête a permis de confirmer
l'intérêt fort de la communauté scientifique
Grenobloise pour le calcul intensif. L'UJF a donc mis le thème
du calcul intensif comme prioritaire dans le
Contrat de Plan Etat Région. En 1999 deux projets ont obtenu un
soutien
du MENRT (dans le cadre de l’appel à projet de Guy René
Perrin, pour l’équipement en matière de calcul) et du
COMI CNRS :
Le SCCIOG (Service Commun de Calcul Intensif de l’Observatoire de
Grenoble) autour d’une solution IBM (hexa-pro et quadri-pro)
et la
plate forme MIRAGE (Méso-Informatique Répartie pour
des
Applications en Géophysique et en Environnement) autour
de
bi-pro alpha distribués sur le campus. Fin 2001,
le
projet CECIC (Centre d’Expérimentation pour
le
Calcul Intensif en Chimie) a démarré son
activité
autour de deux machines multi-processeurs (IBM et SGI). Le projet BioIMAGe
(Biologie Informatique, Imagerie, Modélisation et Analyse
Génétique)
a débuté la mise en place d’une grappe de 24
bi-processeurs
Athlon en mars 2002 (avec un début effectif du projet
prévu
pour septembre 2002 suite à un problème de ventilation
sur
les processeurs et un hébergement provisoire a l’Observatoire en
attendant
un déménagement définitif vers le pavillon D).
Enfin,
les projets de Grappe de 200PC et PhyNum (Physique
Numérique) bouclent leur marché pour
l’acquisition
de grappes de PC. Ces derniers projets ont continué leurs
expérimentations
numériques et technologiques sur d’autres plates formes en
attendant
la mise en place de celle prévue dans le cadre de CIMENT.
L’objectif du projet CIMENT est de coordonner, au sein de nos
universités, les projets de calcul et de modélisation
avec le développement des réseaux, avec l'attribution de
postes d'ingénieur en informatique, de veiller à une
bonne articulation de ces projets avec le développement des
moyens de calcul nationaux, de développer des formations
associées (techniques du calcul intensif, modélisation
numérique, administration de grappes,…), de favoriser les
collaborations techniques et scientifiques entre les différents
projets.
Pendant cette première phase de développement des
projets CIMENT nous avons:
- Donné, au niveau du campus, une priorité aux
projets CIMENT pour le déploiement des réseaux rapides
(GigaBit).
Le CRIP met en place une migration du réseau
fédérateur de l'UJF de la technologie 10/100 vers la
technologie 100/1000. Cette évolution nécessite la pose
à certains endroits (contraintes de distance) de fibres
monomodes et le déploiement de matériels actifs de
technologie "Gigabit". Les projets de calcul intensif
bénéficient du déploiement de ces technologies.
- Mis en place un conseil scientifique qui joue le rôle de
comité de suivi et de pilotage du projet CIMENT (Les deux
premières réunions ont eu lieu le 28 septembre 2000 et le
27 septembre 2001, cf. http://ujf-grenoble.fr/CIMENT.
La
prochaine a lieu le 24 septembre 2002).
- Mis en place un séminaire trimestriel (cf. http://ujf-grenoble.fr/CIMENT).
Ce séminaire va évoluer en 2002 vers des
demi-journées thématiques organisées par deux
pôles du projet CIMENT dont le programme est :
- Octobre 2002 : PhyNum et BioIMAGe. Méthodes de Monte
Carlo pour la physique et la biologie (responsables de l’organisation :
F. Berthoud et L. Desbat).
- Mars 2003 : Couplage de codes (responsables de l’organisation
:
Eric Blayo et P. Augerat).
- Octobre 2003 : Chimie quantique (et dynamique
moléculaire ?) (responsables de l’organisation : Marc Cassida,
Alain Pasturel et Pierre Valiron).
- Soutenu le projet MIRAGE par la création
d’un poste d’Ingénieur de Recherche UJF. Au niveau de la
politique d'attribution des postes, l'UJF retient comme critère
d'affectation l'aspect fédérateur des projets. Les
projets de calcul intensifs mettent en commun des moyens et des
compétences. Ils bénéficient donc du soutien de
l'UJF en matière de postes d'ingénieurs. Les postes
d’ingénieurs pour la mise en place et le maintien des
matériels et logiciels restent un point dur du projet CIMENT
malgré les soutiens des différents organismes.
Après un soutien de l’INPG, Philippe Augerat a obtenu un poste
d’IR CNRS affecté au laboratoire ID. Francoise Berthoud a obtenu
un poste d’IR CNRS. Ces promotions montrent la qualités des
ingénieurs impliqués dans nos projets. Le poste d’AI CNRS
affiché comme AFIP pour le laboratoire TIMC avec le soutien de
l’IMAG n’a pas été pourvu. Il aurait pu permettre
à Guy Bourrel (qui a été promu CR1 par le CNRS il
y a 2 ans) de dégager plus de temps pour
le projet BioIMAGe. Nous maintenons une demande de soutiens pour ce
projet.
- Contribué à la structuration des projets de calcul
au niveau des universités grenobloises. Ainsi, le projet "
Couplage modélisation hydrologique et
météorologique " de G.M. Saulnier et
B.Galabertier, s’est associé au projet MIRAGE.
Les projets d’analyse génétique spatialisée de
Taberlet et de biologie informatique se sont associés au projet
d’imagerie médicale
pour donner le projet BIoIMAGe. Le projet PhyNum
s’est associé au SCCIOG : il sera
hébergé à l’Observatoire. Dans ce contexte des
travaux de bâtiment pour
la transformation de salles de terminaux en une salle informatique sont
en
cours à l’Observatoire de Grenoble. Enfin, l’Observatoire
hébergera le projet BioIMAGe en attendant le
déménagement de TIMC vers le pavillon D fin 2003.
L’intérêt de tels regroupements est
évident en terme d’économie d’échelle
engendrée mais aussi en terme d’interactions techniques et
scientifiques qu’ils favorisent. Enfin, le projet de calcul de la
communauté des chimistes a été un
élément structurant qui a conduit à la
création du CECIC.
- Participé à la journée CINES-IDRIS de
l’automne 1999 par un exposé du projet de CIMENT et plus
particulièrement du SCCIOG, ainsi qu’a celle de
l’automne 2000.
- Proposé une formation doctorale transversale au Calcul
Haute Performance sous la forme de deux modules : une introduction aux
concepts et outils du calcul distribué (architectures,
optimisation de code, MPI, OPEN MP) d’une part et une formation
à la modélisation et au calcul intensif d’autre part. Le
second module s’appuie sur le premier pour proposer des TP de
résolution de problèmes de physique, de chimie, etc.,
dont la modélisation numérique est
présentée dans le cadre d’un cours
précédent le TP. Nous avons eu dans chacun de ces modules
une vingtaine d’étudiants en 2001-2002. Ils seront reconduits en
2002-2003.
- Etudié la possibilité de mettre en place des
formations permanentes sur les méthodes du calcul
distribué et intensif, le déploiement et l’administration
de grappes. Un partenariat avec HP est envisagé. Ce projet est
coordonné par Yves Deneulin
d’ID et l’INPG. Une demande de PPF
UJF/INPG pour le fonctionnement associé a été
déposée.
- Proposé un projet accepté à l’ACI-GRID
(projet CiGri : CIMENT-GRID).
L’objectif de ce projet est de réalisé en 2 ans une
grille CIMENT pour l’expérimentation des calculs de type Monte
Carlo ou paramétriques.
Compte tenu des différents retards, de l’attribution des budgets
dans le cadre du CPER et de l’évolution des technologies, notre
proposition initiale de plan de financement pour les projets dans le
cadre du CPER a
évolué vers :
Dans la partie suivante, nous présentons les rapports
d’activité scientifique de tous les projets de CIMENT
- Les deux premiers projets (SCCIOG
et MIRAGE) sont
en pleine exploitation.
- Le projet CECIC
est en exploitation depuis plus de 6 mois.
- Le projet BioIMAGe
devrait débuter son exploitation d’ici septembre 2002.
- Les projets de grappe de
200 PC et PhyNum
bouclent leur marché pour l’acquisition de grappes de PC
(PhyNum a déjà retenu sa solution). Leur exploitation est
programmée pour fin 2002
Enfin, nous donnons en annexe notre projet CIMENT-GRID (accepté) et
notre demande de PPF.