Le conseil scientifique réuni ce jour a pu apprécier le travail fait à partir des 3 projets fondateurs de CIMENT , à savoir le projet de l’Observatoire ( SCCIOG), le projet Climat et environnement (Mirage) , le projet de Calcul massivement distribué (200 PC). Il tient à encourager cet échange de compétences et d’expérience, favorisant le transfert de l’informatique vers les applications, mais aussi des applications vers l’informatique. L'innovation nécessaire à la réussite du projet de grappe de 200 PC induira de nouvelles façons de travailler. A charge pour le projet CIMENT de décliner celles-ci dans les projets SCCIOG et MIRAGE sur la grille de calcul CIMENT (grille locale et étendue).

Le conseil scientifique souligne l’importance du partage de ressources, y compris ressources humaines pour la réussite d’un tel projet : une mise en commun et une circulation des savoir-faire par le partage des ingénieurs dédiés au projet CIMENT est en particulier indispensable.

Le projet CIMENT s’est construit comme un ensemble cohérent de projets, autour de communautés scientifiques qui ont identifié des besoins significatifs en calcul intensif, qui ont une volonté de partage d’expériences et qui souhaitent mettre en place une véritable collaboration. Dans ce domaine. Il se trouve maintenant à une étape où il doit se présenter en tant que projet scientifique global, renforcer sa cohésion, indiquer clairement des priorités scientifiques, qui seront d’ailleurs le fil directeur pour l’agrégation , ou non, des futurs projets qui doivent démarrer dans les mois à venir. Cette étape permettra d’orienter les activités scientifiques communes ( animation de séminaire, thématiques fléchées pour des co-encadrements de thèses, proposition de modules communs de formation dans les écoles doctorales, …).

Le projet s’est inscrit dès le début dans une logique d’équipement mésoinformatique portée par une dynamique scientifique. Le conseil scientifique recommande de maintenir fermement le projet dans cet esprit en conservant un équilibre entre la réponse nécessaire aux besoins de calcul et les activités de développement applicatif et de bénéficier de la complémentarité des moyens mésoinformatiques locaux et de la puissance disponible sur les centres de calcul intensif nationaux.

Dans cet esprit, le conseil scientifique souhaiterait entendre des exposés scientifiques lors de sa session 2001, qui pourrait donc être conçue comme une séance du séminaire CIMENT. Le conseil souhaite, à l’occasion de ces exposés, voir la complémentarité de l’utilisation des moyens de calcul nationaux et locaux. Il est particulièrement sensible aux avancées scientifiques qui auront pu être menées grâce à l’offre mésoinformatique de CIMENT.

Enfin, le conseil suggère de porter, dans les prochains mois, une attention accrue aux aspects liés à la visualisation en s’appuyant sur les outils de visualisation et des moyens de communication à haut débit qui sont mis en œuvre dans le contexte régional.