Responsables : L. Desbat, Guy Bourrel (TIMC-IMAG)
Laboratoires :
Le projet regroupe
- Le laboratoire TIMC-IMAG
(Techniques de l’Imagerie, de la Modélisation et de la Cognition),
UMR CNRS 5525, dirigé par le Professeur Demongeot.
- L’Unité INSERM
438, RMN Bioclinique, dirigée par le Michel Decorps, DR INSERM.
- Le laboratoire de Biologie
des Populations d'Altitude, UMR CNRS 5553 dirigé par le Professeur
Taberlet.
Dans le cadre du projet
de recherche associé à ce projet d’équipement, de nombreuses
collaborations sont développées avec des équipes de
l’IMAG (du LMC et du LSR), des équipes du L3S et de l’Institut de
la Communication Parlée de l’INPG, des équipes de l’Institut
Albert Bonniot, le LaMaCo – ESIGEC – de l’Université de Savoie,
les unités INSERM U318, U280, U371, des services du CHU de Grenoble
: service de radiologie et d’imagerie médicale centrale (professeur
Coulomb), service d’imagerie nucléaire (professeur Fagret), service
de radiothérapie (professeur Bolla), service de chirurgie digestive
(professeur Letoublon), service d'Hépato-Gastroenterologie, Unité
IRM (professeur Lebas), Laboratoire de Neurophysiologie : équipe Neurodégénérescence
et Plasticité, le service de chirurgie plastique et maxillo-faciale
(professeur Boutault) du CHU Purpan de Toulouse.
Projet de recherche
:
Les deux axes principaux
de recherche sont :
Rayonnement du
projet
Le projet BIoIMAGe regroupe
les communautés de biologie, d’imagerie et de modélisation biomédicale
du pôle Santé de Grenoble. Une partie de cette communauté
est familiarisée avec les méthodes du calcul haute performance.
Elle collabore avec des équipes de Modélisation et Calcul et
d’Informatique. La diffusion des techniques du calcul intensif dans les communautés
de biologie et de génétique est un des enjeux de ce projet.
Les équipes du
pôle de biologie informatique doivent avoir accès à un
matériel de calcul performant connecté aux serveurs de bases
de données en développement.
La mise en place du plateau
d’IRM fonctionnelle à Grenoble en 2001, induit une forte montée
en puissance du traitement des images 2D et 3D associées. Les projets
européens sous notre responsabilité, tels que les projets MI3
(Minimal Invasive Interventional Imaging), ou VŒU (Virtual Orthpaedic European
University) [IST 2000-2003] impliquent des recherches sur la reconstruction
en imagerie 3D rapide et la modélisation d’organes.
Mise en œuvre
de l'équipement
Deux tranches sont prévues
pour la période 2000-2003. La première tranche en 2000, permettra
de mettre en place une solution commune de calcul. Le choix se porte sur
une solution centralisée, simple à administrer et suffisamment
générale pour permettrent de traiter les différents
types de problèmes du projet. La solution envisagée originalement
était basée sur deux quadri processeurs SMP, ES40 de Compaq
(Alpha EV6 667MHz, 4Go de RAM par ES40, quelques dizaines de Go de disques),
reliés par memory channel. Cette configuration avait l’avantage d’être
similaire à une brique de base du SC232 du CEA que certains
d’entre nous utilisent. Début 2001, nous avons fait éboluée
ce projet vers une solution de type grappe de PC. Ce choix a été
conforté par l'annonce de l'arrêt du processeur alpha par Compaq
puis par le rachat de Compaq (qui avait récemment racheté DIGITAL)
par HP.
La seconde tranche programmée
pour 2002 afin de faire face à la montée en puissance des besoins
(arrivée du plateau technique d’IRMf, montée en puissance des
activités de génétique et de biologie informatique)
sera probablement mise en place en 2003. La solution qui sera choisie alors,
dépendra des expériences développées au sein
de CIMENT dans le cadre du projet BIoIMAGe mais aussi autour des autres projet
CIMENT, en particulier dans le projet de grappe de 200 PC.
La solution partagée
sera strictement dédiée au calcul. La gestion (archivage) des
données sera effectuées sur les pôles. Le matériel
spécifique aux bases de données du projet de biologie informatique
et d’analyse génétique spatialisée sera financé
par le Génopôle et sera interconnecté au projet BIoIMAGe
de CIMENT dédié au calcul.
Budget prévisionnel
et financement
Le coût de la première
tranche est fixé à 800kF dans le cadre du CPER en 2000. Les
devis obtenus indiquent que 800kF permettront de financer le matériel
de la solution retenue. Les logiciels spécifiques seront financés
sur les crédits propres des laboratoires participants. L’extension
de la maintenance au delà des trois ans de garantie sur site sera
considérée dans le cadre de la seconde tranche.
Le coût de la seconde
tranche est fixé à 1MF dans le cadre du CPER pour 2003.
Une jouvence doit être
envisagée en 2006.